Le secteur du transport connaît une avancée fulgurante avec l’émergence des plateformes chargée de mettre en relation des chauffeurs et des passagers. Tout comme l’apparition surprenante de la plateforme Uber, une nouvelle activité fait son entrée dans ce secteur. Il s’agit de la fonction de chauffeur VTC. Comment devenir ce type de conducteur ? Découvrez ici les principales étapes.
Demande de la carte professionnelle de conducteur VTC
Pour exercer en qualité de chauffeur VTC, il convient au préalable d’obtenir cette carte qui justifie votre habileté à conduire un véhicule sous ce statut. La demande doit être faite auprès de la préfecture du lieu de votre domicile. Les démarches étant différentes d’un organisme à un autre, il est donc nécessaire de renseigner auprès de votre préfecture afin de savoir comment procéder pour obtenir sa carte et ainsi devenir conducteur VTC. Quoi qu’il en soit, la demande doit être accompagnée de divers documents tels que l’attestation de résidence, une pièce d’identité valide de même qu’un permis de conduire datant d’il y a trois ans.
Aussi, il est indispensable de fournir une attestation justifiant de votre capacité à exercer dans le secteur du transport public. À cet effet, la préfecture a listé un certain nombre de médecins chargé de fournir ce justificatif. Enfin, vous devez justifier votre réussite à l’examen de VTC ou à défaut, présenter tout document prouvant l’exercice de l’activité de chauffeur VTC pendant une année entière. Toutefois, l’examen, autrefois conditionné par une formation, est nécessaire pour tous les chauffeurs désirant acquérir ce statut. Toutefois, il est possible de suivre un stage de formation préparant au passage de cet examen.
Mise sur pied d’une société de transport de public
Quelle que soit l’activité professionnelle que vous envisagez d’exercer, il est obligatoire de créer préalablement une société. Vous figurer ainsi dans la base de données de l’administration fiscale qui vous taxera en fonction de vos revenus. C’est également le cas pour devenir conducteur d’un véhicule sous le statut de VTC dont le choix de la société se fera entre entreprises individuelles et entreprise commerciale unipersonnelle. Dans le premier cas, il s’agit d’exercer en tant qu’auto entrepreneur par le biais d’une micro entreprise. Ce statut est relativement simple, mais limite le chauffeur VTC auto-entrepreneur à respecter un plafond de chiffre d’affaires de 70 000 euros. Le second statut est bien plus complexe, mais offre aux chauffeurs de déduire leurs dépenses d’exploitation.
Immatriculation au répertoire des conducteurs VTC
Il s’agit de l’étape finale pour devenir officiellement VTC. Tout comme Uber, vous avez l’obligation d’effectuer à tout prix l’inscription à ce registre afin de vous faire délivrer la licence VTC. Toutefois, cela est subordonné à certaines conditions préalables. Ainsi, il est nécessaire de fournir la preuve de sa souscription à une assurance de responsabilité civile ainsi que l’extrait K-bis de sa société. Le certificat d’immatriculation de la voiture de même que la carte VTC obtenue doivent également être fournis. Le coût de cette inscription n’excède pas les 200 euros. En outre, il est fortement recommandé d’acheter ou de louer votre véhicule avant de procéder à toute immatriculation.
